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News – Classic

Réalité ou Vérité?

23/04/2016 by Samuel Olivier

Lorsque notre appréciation de la Réalité nous confirme que Dieu nous aime, et qu’il est bon, tout va bien. Mais que se passe-t’il lorsque nos circonstances ou nos appréciations nous disent le contraire? Nous devons alors choisir si nous allons suivre la Réalité ou la Vérité.

https://dl.dropboxusercontent.com/u/13922500/Podcasts/2014-12-07%20-%20Verite%20ou%20realite%20-%20Samuel%20Olivier.mp3

Là où est ton trésor.

20/02/2018 by Élise Olivier
Argent, Parfum, Vie de disciple

« Marie prit un demi-litre d’un parfum de nard pur très cher, en versa sur les pieds de Jésus et lui essuya les pieds avec ses cheveux; la maison fut remplie de l’odeur du parfum. Un de ses disciples, Judas l’Iscariot, fils de Simon, celui qui allait le trahir, dit:  «Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum 300 pièces d’argent pour les donner aux pauvres?» » Jean 12:3-5

Dans ce passage, nous voyons que Marie s’est agenouillée devant Jésus et a versé sur ses pieds un parfum de grande valeur. La valeur de ce parfum s’élevait à un an de salaire.

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Création du monde et création de l’homme

26/06/2017 by Élise Olivier
Créateur, Genèse
 

Il y a quelques temps, alors que je lisais la Genèse, l’Esprit m’a dit : « Il y a un parallèle entre ce que tu viens de lire et la vie de l’homme ». J’aimerais partager avec vous ce que j’y ai découvert.

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Le lavement des pieds

17/04/2017 by Élise Olivier

« C’était la veille de la fête de la Pâque. Jésus savait que l’heure était venue pour lui de quitter ce monde pour aller auprès du Père. Il avait toujours aimé les siens qui étaient dans le monde et il les aima jusqu’à la fin. » Jean 13:1

 

Les enseignements que j’ai pu entendre sur le lavement des pieds parlaient d’humilité, de s’abaisser et de servir les autres. Voici quelques pensées issues de ma méditation personnelle pour compléter ce que d’autres ont déjà dit sur ce passage.

Laver les pieds… Concrètement, ce n’est pas très glamour.
Quand je marche en sandales durant l’été, à la fin de la journée, mes pieds ne sont plus vraiment roses et ne sentent plus le savon. Et pourtant, les rues sont goudronnées et nettoyées.
Au temps de Jésus, on marchait sur des routes faites de terre ou de cailloux. Jésus et Ses disciples traversaient beaucoup de villes pour aller à la rencontre du peuple. Autant dire qu’à la fin de la journée, leurs pieds n’étaient plus vraiment très propres!
Ce qu’a fait Jésus consistait donc à laver des pieds sales, remplis de terre et qui sentaient mauvais. De même, Jésus n’a pas peur de se salir les mains en me lavant les pieds.

La scène se déroule la veille de la Pâque, avant que Jésus ne soit livré. Cela veut dire que Judas avait déjà décidé de trahir Jésus. Et pourtant, cela n’a pas empêché Jésus de laver ses pieds.
Si je m’arrête un instant sur ce point, je me dis qu’il a fallu une sacré dose d’amour à Jésus pour manger, s’abaisser, laver et essuyer les pieds d’une personne qui allait le conduire à la mort!

Sur les douze disciples, il y en a un, Simon Pierre, qui refuse que Jésus lui lave les pieds.
Ce qui est intéressant , c’est de voir la réponse que Jésus lui donne :

1) «…tu ne saisis pas maintenant ce que je fais, mais tu comprendras plus tard » v7

Dans plusieurs passages des évangiles, Jésus annonce Sa mort et Sa résurrection à Ses disciples mais ils ne Le comprennent pas. Dans Marc 8 v31-33, on lit que Pierre se met même à faire des reproches à Jésus. On voit bien qu’il ne saisit effectivement pas encore le sens du sacrifice de Jésus à ce moment-là.
C’est la veille de la Pâque. La première fois où on parle de la Pâque dans la Bible, c’est dans l’Ancien Testament, au moment où le peuple juif est sur le point de quitter l’Egypte. La dernière plaie est annoncée : tous les premiers-nés garçon (animaux et hommes) de l’Egypte vont mourir.
Pour épargner la vie des premiers nés chez les hébreux, l’Eternel ordonne à Moïse de les racheter car ils Lui sont consacrés.
La plaie se déclenche; le pharaon cède et laisse partir le peuple. Les voici libres.

Dans le Nouveau Testament, la Pâque est le moment où Jésus va mourir, présenter Son sang juste devant le Père et ainsi nous racheter, nous sauver.

Il y a un parallèle entre la sortie d’Egypte et ce qu’a fait Jésus (Fils aîné de Dieu) par Sa mort et Sa résurrection.
Dans les deux cas, s’ensuit la liberté, un nouveau commencement. Au temps de Moïse, la Pâque précède la sortie de l’esclavage et marque le premier mois de l’année.
Dans le Nouveau Testament, c’est grâce à la mort et la résurrection de Jésus, que nous sommes libérés, que notre nouvelle vie commence.

Pour revenir au lavement des pieds, c’est un signe prophétique annonçant ce que Jésus va faire par Sa mort et Sa résurrection : pardonner nos péchés et racheter nos vies.

2) « Si je ne te les lave pas, tu n’auras aucune part à ce que j’apporte » v8

Ce que Jésus nous apporte par Sa mort et Sa résurrection est, entre autre, le pardon de nos péchés et la vie après la mort.

Dans Jean 14v6, Jésus dit : « Moi, Je suis le chemin, la vérité et la vie ; nul ne vient au Père que par Moi. »
Si Pierre ou qui que ce soit refuse de croire que Jésus est venu sur terre pour mourir, ressusciter, qu’Il est le Sauveur, le Messie, alors il sera séparé de Dieu pour l’éternité.
La « part » que Jésus nous apporte peut vouloir dire l’héritage, ce que j’ai à la fin de toute chose. Apocalypse 21, nous montre quel est cet héritage :

« Voici la Tente de Dieu avec les hommes. Il habitera avec eux ; ils seront ses peuples et lui, Dieu avec eux, sera leur Dieu. Il essuiera toute larme de leurs yeux. La mort ne sera plus et il n’y aura plus ni deuil, ni plainte, ni souffrance. Car ce qui était autrefois a définitivement disparu. Alors celui qui siège sur le trône déclara : Voici : je renouvelle toutes choses. Il ajouta : Ecris que ces paroles sont vraies et entièrement dignes de confiance.
Puis il me dit : C’en est fait ! Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif, je donnerai, moi, à boire gratuitement à la source d’où coule l’eau de la vie.
Tel sera l’héritage du vainqueur. Je serai son Dieu et il sera mon fils. »

Cet héritage là n’a pas de prix, si ce n’est celui du sang de Jésus, l’Agneau parfait de la Pâque. Nous avons dès aujourd’hui les prémices de cet héritage, au travers du Saint-Esprit.

Jésus nous invite à suivre Son exemple, à laver les pieds de ceux qui nous entourent, à pardonner à ceux qui nous ont fait du tort. Cela rejoint la prière que Jésus a enseignée à Ses disciples dans Matthieu 6 v12 : « Pardonne-nous nos torts envers Toi comme nous aussi nous pardonnons les torts des autres envers nous ».

Pardonner n’est pas chose facile. Et généralement, les plus grandes blessures viennent des personnes les plus proches de nous, celles en qui nous avions toute confiance.
Pardonner ne veut pas dire minimiser ou ne pas reconnaître le tort, la douleur.
Pardonner veut dire : « Tu m’as fait mal, je saigne mais je décide de remettre la dette. »

Vous me direz certainement que c’est plus facile à dire qu’à faire!

Je me suis retenue de pardonner à des gens qui m’avaient fait mal ou qui avaient trahi ma confiance. Une partie de moi s’est construite sur la colère et la rancune. Et, le résultat n’était pas très beau à voir. Par mon choix de retenir le pardon, je me suis finalement enfermée dans une douleur qui ne faisait qu’augmenter, jusqu’au jour où je me suis retrouvée, face à moi-même, face à une plaie si grande que je ne voyais pas comment la refermer.
J’ai vu la croix. Jésus était là. Et Il me disait « Moi, Je peux refermer cette plaie. Je suis mort pour ça aussi! »
J’ai fini par lâcher prise et libérer le pardon.
La douleur n’est pas partie instantanément mais je n’oublierai jamais ce sentiment de légèreté qui s’est emparé de moi. Il est resté à ma charge d’aller au bout du processus de guérison, de demander de l’aide, etc. Mais choisir de pardonner a été le premier pas vers ma liberté.


Jésus, merci d’avoir donné Ta vie pour me laver, me pardonner et me racheter.

Merci parce que Tu n’as pas honte de me laver tout à nouveau, comme Tu as lavé les pieds de Tes disciples.
Enseigne-moi Tes voies, apprends-moi à Te suivre.
Montre-moi comment à mon tour pardonner à ceux qui m’ont fait du tort, et laver les pieds de ceux qui m’entourent.

À la rencontre du Saint-Esprit

20/03/2017 by Samuel Olivier
Consolateur, Saint-Esprit

 

« Je ne vous laisserai pas orphelins. » Jean 14:6

 
 
C’était l’été. Je participais à un camp d’été à Marseille, avec les Fabricants de Joie, un ministère de Jeunesse en Mission pour les 8-18 ans. Tous les soirs, nous nous rendions sur le Vieux Port, nous montions des spectacles de rue et nous parlions de Jésus aux touristes et aux passants. J’avais 12 ans, j’étais timide, un peu gauche, et c’était la première fois que je partais loin de mes parents aussi longtemps. Une matinée, un orateur invité nous parla de la personne du Saint-Esprit, de comment cette personne pouvait vivre à l’intérieur de nous, et nous apporter le pouvoir de vaincre le mal, et de témoigner de l’amour de Jésus. Elle nous proposa de terminer en priant les uns pour les autres en petits groupes pour recevoir le Saint-Esprit.
 
J’avais déjà entendu parler du Saint-Esprit auparavant. On avait même prié pour que je reçoive le don des langues, sans grand succès. Mais cette fois-ci, ce fût différent: tout d’abord, une grande tristesse m’envahit. Moi, le fils ainé d’une famille chrétienne, né entre deux pages de Bible, tombé dans la marmite quand j’étais petit, je réalisais à quel point mon péché avait blessé et offensé Dieu. Du haut de mes douze ans, je pleurais à chaudes larmes, en pensant à la croix, à ce que Jésus avait dù endurer pour moi. C’est la première fois que la révélation de l’oeuvre de Christ à la croix me transperçait avec autant de force.
 
Puis mes larmes se changèrent en éclats de rire qui secouaient tout mon corps. C’était comme une fontaine qui jaillissait, puisant sa source très profondément dans mon être intérieur pour déborder de joie. J’étais libéré, pardonné, aimé par Dieu: je ne m’étais jamais senti aussi bien. Je riais sans arrêt pendant les deux heures qui suivirent. Petit détail insignifiant, mais qui m’a marqué: la cantine servait du couscous ce midi-là, ce qui occasionna quelques accidents lorsque j’éclatais de rire la bouche pleine! Enfant un peu dépressif, mélancolique et rêveur, je ressentais une joie telle que je n’en avais jamais connue.
 
 
Quelque chose changea profondément en moi ce jour-là. Avant, Dieu était à coté de moi, autour de moi. Quand je priais, je levais les yeux vers le ciel: je m’imaginais Dieu très loin, un peu distant. Après cette expérience, Dieu habitait à l’intérieur, au plus profond de moi. Tout le temps. Tous les jours. Plus proche de moi que je ne le suis moi-même. Ce fut le point de départ de l’aventure la plus passionnante, la plus enthousiasmante, et la plus heureuse de toute ma vie: la communion avec le Saint-Esprit, la personne de Dieu à l’intérieur de moi. 


 
J’étais un enfant craintif et peureux; il m’a appris à vaincre mes peurs en le laissant me remplir de son amour. Ma vie a connu des hauts et des bas; des moments de grande tristesse, et des moments de joie intense; il a toujours été présent. Beaucoup de ceux qui se disaient mes amis sont partis. Lui est resté tout le temps. J’ai traversé des moments de solitude, parfois pesants; mais à partir de ce jour, je n’ai plus jamais été seul. La présence divine à l’intérieur m’a toujours suivi, entouré, accompagné. Encore aujourd’hui, sa voix douce comme le son du silence me conduit, me conseille, m’encourage, me reprend parfois.
 
Il ne m’a pas laissé orphelin.
 
 
C’est la promesse que Jésus a faite à ses disciples, juste avant de mourir sur la croix. Il a promis de ne pas les laisser seuls, mais de leur envoyer un autre Consolateur. Quelqu’un qui leur rappellerait sans cesse tout ce qu’il avait dit. Quelqu’un comme lui, mais en eux. Cette promesse est pour moi, « pour vous, pour vos enfants, et pour ceux qui vivent dans les pays lointains, tous ceux que le Seigneur notre Dieu fera venir à lui » Actes 2:39
 
J’aimerais vous inviter ces prochaines semaines à la rencontre du Saint-Esprit au travers de ce que la Bible nous en dit. Je sais que suivant votre parcours, cette rencontre pourrait remettre en question vos certitudes, ou ébranler vos convictions. Mais je crois qu’il est crucial que le peuple de Dieu redécouvre la promesse du Saint-Esprit pour les temps dans lesquels nous sommes, et ce bien au-delà des barrières de chapelles ou de dénominations.

 Je prie que vous puissiez avancer plus profondément, quelque soit votre histoire, et votre arrière-plan, dans la connaissance de la merveilleuse personne du Saint-Esprit.
 
 
Prière:
 
Jésus, merci pour la promesse merveilleuse que tu nous as faite, de nous envoyer ton Esprit après ton départ. Merci parce que tu as tenu cette promesse à la Pentecôte, et que cette promesse est vraie pour moi aujourd’hui. Baptise-moi tout à nouveau dans ton Esprit.

Le Dieu complètement Autre

11/03/2017 by Samuel Olivier
Connaître Dieu, Saint

 

Ils criaient l’un à l’autre, et disaient : Saint, saint, saint est l’Eternel des armées ! toute la terre est pleine de sa gloire !  Esaïe 6:3

Le mot rendu ici par saint est le mot hébreu « Kadosh ». C’est un qualificatif très souvent utilisé dans la Bible lorsque Dieu se révèle aux hommes, et qui signifie: le Tout-Autre.

L’expression qui a donné le nom de ce blog, « Intime Étranger », s’applique à Dieu et décrit la tension qui existe entre ce Dieu complètement autre, et en même temps plus proche de moi que je ne le suis moi-même.

Plus j’avance dans mon histoire avec Dieu, et plus je réalise à quel point je ne Le connais pas. J’ai cru que j’avais réussi à Le saisir. Mais à chaque fois, je me suis retrouvé prosterné, face contre terre, à dire comme Esaïe dans ce chapitre: « Malheur à moi, car mes lèvres sont impures. »

Il n’est pas comme moi. Il ne pense pas comme moi. Sa volonté n’est pas la mienne. Ses voies ne sont pas mes voies. Dieu est complètement autre que moi. À chaque que je pense avoir compris Dieu, à chaque fois que je pense avoir réussi à L’enfermer dans les contours de ma boite crânienne, Dieu Lui-même semble prendre plaisir à faire sauter la boîte.

C’est la raison pour laquelle le Dieu de la Bible se rencontre par révélation, et non par réflexion intellectuelle: puisque Dieu est complètement autre, il faut Dieu pour comprendre Dieu.

Francis Chan écrit dans son livre « Crazy Love »: « Si la taille de mon esprit correspond à une canette de soda, et celle de Dieu à la grandeur de tous les océans, il serait stupide de ma part de le réduire aux quelques centimètres d’eau que je peux verser dans ma petite canette. » 

C’est plus simple pour nous de réduire Dieu à quelque chose que nous pouvons appréhender, de nous construire un Dieu sur mesure, qui répond à nos critères, qui ne nous dérange pas, qui ne nous oblige pas à changer de vie. Mais le Dieu révélé dans les Écritures ne tolère aucun compromis, aucun arrangement avec la vérité. Comme Jésus dans les Évangiles, Il me regarde dans les yeux, me dit: « Suis-moi », et puis s’en va, me laissant devant la responsabilité de ma réponse à Son appel.

La Bonne Nouvelle de Jésus-Christ est gratuite, mais Le suivre me coûtera tout. C’est la douloureuse leçon qu’a due apprendre le jeune homme riche. Tu ne peux pas choisir les modalités de ton obéissance envers Dieu: soit Jésus est Seigneur de tout, soit Il n’est Seigneur de rien.

La Bible nous dit que « Dieu est le même hier, aujourd’hui et éternellement « (Heb 13:8). Certains ont cru que cela voulait dire que Dieu était une sorte de bloc monolithique, ce qui est bien pratique pour ne surtout jamais changer notre fonctionnement. Mais Dieu n’est pas une idole de bois ou de pierre. Le Dieu qui ne change pas est toujours en mouvement, Il est immuable, pas immobile. Comme Moïse, nous apercevons plus souvent l’endroit où Il était il y a un instant: la Présence est déjà partie. Le peuple d’Israël savait que quand la nuée de la présence s’élevait au-dessus du camp, le moment était venu de plier les tentes, et de suivre Dieu jusqu’au moment où la nuée s’arrêterait de nouveau.

Le Lion de Juda n’est pas un chat domestique. Nous avons parfois cru pouvoir Lui limer les griffes et en faire un Dieu à notre image. Mais ce n’est pas possible. Il est toujours le même. Indomptable. Inébranlable. Au-delà de tout ce que je pourrais penser, concevoir, ou imaginer.

Il est Adonaï-Kadosh: le Dieu complètement autre.

Question: Quelle est la boîte dans laquelle j’essaie d’enfermer Dieu en ce moment?

Prière:
Père, Tu es Kadosh, le Dieu complètement autre.
J’ai besoin de Toi pour pouvoir Te connaître tel que Tu es vraiment.
Viens renouveler mon intelligence pour que je sois capable de discerner Ta volonté.
Viens Te révéler à moi, et continue à faire sauter les boîtes dans lesquelles j’essaie de T’enfermer.

Comment réussir ma vie sur terre

05/03/2017 by Samuel Olivier
Amitié de Dieu, Connaître Dieu, Vie Éternelle

 

J’ai une question pour vous.

 

Le type de question que l’on se pose rarement dans le flot de la vie quotidienne, en avalant rapidement son petit déjeuner, avant de déposer les enfants à l’école en catastrophe puis de filer au travail, avant de rentrer épuisé après avoir passé deux heures dans les bouchons, pour enfin s ‘affaler dans le canapé devant le programme télé du soir, avant de recommencer le lendemain.

          « Qu’est-ce que vous faites là? Pourquoi êtes-vous sur terre? Quel est le but de votre existence? »

 

La réponse que je vais donner à cette question va conditionner mes priorités, les choix que je vais faire, et la manière dont je vais conduire ma personne pendant le court temps qui m’est imparti dans cette vie. Il est crucial que nous puissions apporter notre réponse personnelle à cette question si nous voulons réussir notre vie sur terre.

 

Récemment, je lisais un article sur le bilan effectué par des personnes âgées sur la vie qu’elles avaient menée. Alors qu’on leur demandait si elles pensaient avoir réussi leur vie, aucune de ces personnes n’exprimaient le regret de n’avoir pas passé assez de temps au travail, de n’avoir pas eu une assez grosse voiture, ou de n’avoir pas gagné plus d’argent. Les regrets exprimés étaient plus souvent liés à une relation importante, à la perte d’un proche, à un enfant qu’on ne voyait plus, à un amour jamais avoué.

 

En tant que chrétien, je me réfère à la Bible pour m’aider à apporter une réponse à mes questions. Et s’il est un point sur lequel la Bible est claire, c’est que ma vie humaine et terrestre n’a de sens que si elle est vécue à la lumière de la vie éternelle. Notre vie sur terre est une préparation à la vie éternelle. La vie éternelle paraît très loin de notre vie actuelle. Si nous sommes honnêtes, nous y pensons très rarement. Mais si je crois que le succès de ma vie terrestre dépend de comment j’y ai intégré la vie éternelle, je vais devoir remettre cette vie éternelle au centre de mes priorités.

Dans l’Évangile de Jean, Jésus donne une définition de la vie éternelle:

« Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » Jean 17:3

 

La vie éternelle n’est pas juste pour après la mort; elle ne consiste pas à être postée sur un nuage en robe blanche, avec une harpe, comme nos imageries religieuses peuvent nous le dépeindre. Elle commence sur terre, dans cette vie, à chaque fois que nous grandissons dans la connaissance de Dieu et de Jésus.

Lorsque notre temps sur terre s’achèvera, nous pourrons mesurer notre succès dans cette vie à la réponse que nous donnerons à cette question:  « Est-ce que j’ai vraiment appris à connaître Dieu? »

Connaître, dans la vie chrétienne, est différent de savoir avec son cerveau. Dans notre culture occidentale, la connaissance est acquise en écoutant un professeur, ou quelqu’un qui est censé être expert dans le domaine que je veux connaître, faire un cours magistral et théorique sur ce sujet. Après quoi, je passerai un diplôme, et je serai reconnu comme expert dans le domaine que j’ai étudié.

Dans la Bible, on trouve le sens du mot connaître dans le verset :

« Adam connut Eve, sa femme. » Gen 4:1

Inutile de vous faire un dessin, Adam n’a jamais pris de cours théorique donné par un expert sur Eve. Le fruit de la connaissance intime et profonde d’Adam et Eve, c’est qu’ils ont eu des enfants. Le sens de connaitre dans la Bible est donc beaucoup plus proche d’éprouver, d’expérimenter, de connaitre intimement.

 

En tant qu’enfant de Dieu, il y a une relation qui passe avant toutes les autres et qui conditionne le succès de ma vie sur terre, et la préparation de ma vie à venir. C’est la relation avec Dieu, mon Père, et avec Jésus, son Fils. Je ne veux pas attendre d’être un jour réuni avec Dieu pour commencer ma vie éternelle. Je veux qu’elle commence maintenant.

 

Est-ce que j’expérimente Dieu au quotidien?
Est-ce que mes priorités et mes choix sont accordés au but que j’ai fixé pour ma vie?
Comment puis-je devenir ami de Dieu dès aujourd’hui?
Comment puis-je Le connaître intimement et par l’expérience?


Prière:
Père, le but de ma vie est de Te connaître, Toi, et celui que Tu as envoyé, Jésus-Christ.
Viens Te révéler à moi aujourd’hui. Je ne peux pas Te connaître, sans Toi.
Viens m’aider à réussir ma vie sur terre en la vivant en relation avec Toi au quotidien.
Que ma vie éternelle commence dès maintenant. 

Dieu cherche un ami (et c’est peut-être toi)

04/05/2016 by Samuel Olivier
Amitié de Dieu, Écouter Dieu, Jésus, Parole de Dieu

 

          « Au commencement était celui qui est la Parole de Dieu. Il était avec Dieu, il était lui-même Dieu. »            Jean 1:1

 

Quelqu’un qui découvrirait la Bible pour la première fois au travers de ce verset pourrait, sans rien connaître sur Dieu, en tirer une conclusion: Dieu est Parole. Il est échange, relation, vie, communication. Il exprime Sa personne.

Dieu parle.

En tant que chrétien, cette affirmation peut nous sembler basique, mais pourtant, elle peut vite rejoindre la liste des choses que nous professons sans les vivre. Peut-être sommes-nous convaincus que Dieu a parlé il y a bien longtemps, et qu’une fois qu’il a terminé, il est parti s’occuper d’un autre grand problème qui demandait son attention quelque part dans l’univers. Ou bien, nous pensons que Dieu parle en général, à certaines personnes, grands prophètes, pasteurs, ou apôtres, mais à nous, en particulier, c’est autre chose… Cela nous est peut-être arrivé quelque fois, à certains moments-clés de notre vie, lors de notre conversion, par exemple.

La vérité, c’est que Dieu cherche à te parler en cet instant précis, à toi en particulier.

 

DE L’ART DE SE FAIRE UN AMI

 

Cette Parole de Dieu est bien plus qu’une suite de mots ou de phrases, puisqu’il s’agit d’une personne, unique dans l’univers: Jésus, le fils de Dieu, pleinement Dieu, et pleinement homme. Ainsi, apprendre à écouter Dieu revient à développer une relation avec une personne réelle, unique, sans égale. Une personne qui vibre, qui rit, qui pleure, qui a des émotions, des pensées, des opinions, des rêves.

Si je veux entrer en relation avec quelqu’un, et devenir proche de cette personne, plusieurs phénomènes doivent se produire. Tout d’abord, il faut que j’envisage de passer du temps avec ce nouvel ami, sans quoi notre relation ne grandirait jamais. Ensuite, dans les temps que nous partageons ensemble, je devrai accepter de me révéler à lui. Je lui montrerai qui est la personne réelle que je suis à l’intérieur, mes pensées, mes émotions, mes joies, mes tristesses. Si cette personne m’écoute d’une manière distraite alors que je lui parle de choses qui me sont précieuses, notre relation d’amitié n’ira sans doute pas bien loin. C’est le fait que cette personne m’écoute avec attention qui fait que je me sentirai reçu et accepté dans notre relation. Et bien sur, la réciproque est vraie : je devrai moi aussi être une oreille attentive lorsque mon ami me parlera de ce qui le concerne. Si cet échange se produit dans les deux sens régulièrement, notre relation va s’approfondir, et nous allons nous connaître de mieux en mieux.

 

Durant les premières années de ma relation avec Dieu, j’ai découvert la joie de pouvoir venir vers lui en tout temps, et en toute saison. Je lui ai parlé de mes rêves, de mes espoirs. Je lui ai parlé de mes questions, de mes doutes, de mes succès. Je lui ai beaucoup parlé de mes échecs, de mes faiblesses. J’ai découvert un secret que peu de gens connaissent: Dieu s’intéresse à tout ce qui fait notre vie, jusqu’aux plus petits détails de notre quotidien, ceux qui n’intéressent personne d’autre que nous. Dieu s’intéresse à ce que j’ai mangé ce midi, à la couleur de la chemise que je porte, ainsi qu’à mes questions les plus profondes, et les moins existentielles (par exemple, les pingouins ont-ils des genoux?) En résumé, Dieu s’intéresse à tout ce qui a de l’importance à mes yeux.

Au bout de quelques années, j’ai réalisé que Dieu cherchait finalement la même chose que moi. Dieu est à la recherche de quelqu’un qui va prendre le temps de s’intéresser à ce qui est important pour Lui. Saviez-vous que Dieu a des désirs? Des émotions? Paul nous dit en Romains 8:26 que l’Esprit de Dieu intercède en poussant des soupirs inexprimables! Jésus était tour à tout débordant de joie, pleurant sur la mort de Lazare, ou la ville de Jérusalem, ou en colère contre ceux qui se mettaient entre Dieu et les siens, qu’ils soient marchands dans le temple ou religieux de l’époque. Il n’a pas changé sur ce point.

 

LE DIEU QUI AIME LE CHOCOLAT

 

Nos amitiés commencent souvent sur le vécu commun d’une expérience agréable. Une bonne soirée, un barbecue, un week-end à la campagne… La plupart de nos relations n’iront pas plus loin. Ce qui va construire nos relations les plus profondes, c’est de partager aussi nos tristesses, nos douleurs ensemble. Les amis les plus proches sont ceux qui restent près de nous quand tous les autres s’en vont. Il est étonnant de voir qu’au moment ou Jésus allait vivre l’heure la plus sombre de sa vie, au moment où il allait devenir péché et être séparé de son Père, il se soit tourné vers ses disciples les plus proches pour leur demander d’être près de lui dans ce temps difficile. Les disciples se sont endormis, et Jésus est resté seul. Qu’en est-il aujourd’hui? Pourrais-je être l’ami qui va veiller ne serait-ce qu’une heure avec lui?
Qui va partager les sentiments qui sont sur le coeur de Dieu aujourd’hui?

Je suis encore au tout début de ce chemin d’amitié avec Dieu. Mais plus j’avance sur ce chemin, et plus la vie me semble passionnante. Dieu est quelqu’un de sage, de très sage. Il est extrêmement intelligent. Il est capable de parler de n’importe quel sujet – et il les connaît mieux que personne. Dieu a des opinions politiques. Il a des goûts musicaux, artistiques, et même culinaires (c’est un autre sujet, mais je suis persuadé que le chocolat est une preuve de l’existence de Dieu)! C’est la personne la plus drôle et la plus heureuse que je connaisse. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un d’aussi attentif aux gens ou qui ait autant de compassion pour ceux qui souffrent. Écoute-le parler de ce qu’il ressent pour les migrants, les réfugiés, les enfants qui meurent d’un cancer. Écoute-le parler de ce qu’il ressent au sujet de ceux qui se perdent.

 

Dieu parle. Tu peux devenir l’oreille au creux de laquelle Dieu murmure. Tu pourrais être la personne à qui Dieu confie ses secrets les plus profonds, les plus intimes. Tu peux être celui qui, à l’instar de l’apôtre Jean, pose son oreille sur le coeur de Jésus pour écouter ce qui se passe à l’intérieur.

Je ne connais pas d’aventure humaine qui vaille plus la peine d’être vécue que celle-ci. Et c’est à la portée de tout le monde.

Toi, par exemple.

Je crois que Dieu a quelque chose à te dire.

 

Réalité ou Vérité?

13/04/2016 by Samuel Olivier
Jésus, Parole de Dieu, Réalité, Vérité

 

          « Je suis le chemin, la vérité, la vie. »(Jésus)  – Jean 14:6

 

Notre âme est composée de trois parties. Les deux premières sont notre intelligence et nos sentiments.

Notre cerveau recoit les indications de nos cinq sens et les analysent. Les gouts, les couleurs, les odeurs… Il analyse nos circonstances, trie des informations, collectent des faits, les ordonnent, les classent.

Nos sentiments, quant à eux, nous aident à donner un sens aux données que notre cerveau collecte.

Ensemble, ils forment notre appréciation de la Réalité. Ce sont des cadeaux de Dieu, mais à certains moments, il vaut mieux ne pas les écouter.

 

QUI SUIS-JE?

 

Notre cerveau ne définit pas notre être profond. Nos sentiments, si puissants soient-ils ne définissent pas qui nous sommes. Ils sont également affectés par la Chute et le péché. Et à certains moments, ils ne sont pas dignes de confiance. Nos pensées, comme nos sentiments, peuvent être influencés, tordus, déformés. Le fruit de nos réflexions, comme de nos sensations peut être défaillant, et le plus souvent, sans que nous puissions nous en rendre compte.

Lorsque notre appréciation de la Réalité nous confirme que Dieu nous aime, et qu’il est bon, tout va bien. Mais que se passe-t’il lorsque nos circonstances ou nos appréciations nous disent le contraire? Nous devons alors choisir si nous allons suivre la Réalité ou la Vérité.

 

RÉALITÉ OU VÉRITÉ

 

La Réalité, c’est le monde tel que nous le présentent nos cinq sens.

La Vérité, c’est ce que la Parole de Dieu nous dit, sur nous, sur les autres, sur le monde. La Vérité définit qui nous sommes réellement.

C’est là qu’entre en scène notre volonté, la troisième partie de notre âme. Il est de notre responsabilité de faire ce choix quotidiennement: ou bien baser notre vie sur la Réalité créée par notre cerveau et nos sens, ou bien construire sur la Vérité que Dieu nous a révélé dans la Bible. Comme le dit le verset de Jean cité plus haut, la Vérité n’est pas une série de concepts abstraits ou d’idées auxquelles il faut adhérer.

La Vérité est une personne. La plus sûre, la plus fidèle, la plus fiable qui puisse être.

Son nom est Jésus, et il est le meilleur choix que tu puisses faire aujourd’hui.

 

Les maisons de prière.

23/02/2016 by Samuel Olivier
maison de prière, tabernacle de David

Dieu suscite dans le monde entier des milliers de maisons de prière, basées sur la vision que David a eu lorsqu’il a mis en place le service autour de l’arche de l’alliance. Un petit tour des fondements bibliques sur ce sujet, notamment les chapitres 4 et 5 de l’Apocalypse.

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